Portraits en mots

Intentions

Intentions

 Intenses ions

Tel l'arbre qui renouvelle les feuilles et conserve les racines,  renouveler les idées et conserver les valeurs.

"À leurre actuel" de nos contrées, la mémoire n'est pas utilisée pour transmettre des valeurs, des actes et des notions de (sur)vie mais bien pour des points dans un bulletin, pour des résultats, pour des performances, pour des ragots/rumeurs sur Pierre/Pol/Jacques à (re)tenir/(re)chercher, pour l'anecdote pseudo-croustillante d'aspartame à raconter, pour des contrats à renouveler, pour des "conserves-vent" à polluer, pour les racines à oublier et/ou à culpabiliser, pour des feuilles à justifier, ... Se nourrir est puissant car c'est énergétique mais "on" préfère consommer avec la table pleine à craquer par peur de désobéir et de se retrouver comme les squelettiques montrés sans cesse sur écran.  Un JT d'il y a 20 ans est le même qu'un JT actuel, seuls les noms, les décors, … et les circonstances (et encore) diffèrent.  Un extrême est de stagner et un autre est d'essayer de modifier tout en une fois. Les deux n'ont aucun sens vu que c’est le changement demandé par le système : sois le même (que) et surtout fais le même (que) et si possible en même temps !  La nuance est la transformation qui n'est autre que "soi-m’aime", qu’en soi-même… en pensées, en paroles et en actes et, que le déni est une part d’une zone de confort ou d’impuissance (et oui, tout régler est loin de notre portée…). Ma (p)référence va vers la Nature à travers qui s’apprend la patience, la persévérance, le courage, la force, la beauté, l'interdépendance, la résilience, la frustration, le discernement, la bienveillance, la puissance, ... l'amour simplement. Cependant, le yin et le yang et bien d’autres symboles et pensées l’ont démontré avant moi : avoir conscience que pour connaître le noir, il faut connaître le blanc ; pour connaître la patience, il faut connaître l’impatience ; pour connaître la joie, il faut connaître la tristesse ; pour connaître la vie, il faut connaître la mort ; pour… ; pour… Connaître fait partie de soi, c’est juste là et (s’)éveille en (s’)apprenant : "con" en latin veut dire "avec" donc je pense que connaître va "avec la naissance"…  Arrivent alors les "si" et les "oui mais" qui ont ce côté génial de remettre en question.  Bien entendu, comme pour tout, c’est en mesure discernée et avec modération.

Avec les "si" et les "oui mais" ... que faire ?

Sans les "si" et les "oui mais" ... que faire ?

Que veut dire naturel, sain ou soin à l'heure actuelle ?  On entend "prendre soin de soi", manger sainement", "collation saine", "régime sain", "aller faire des soins" ..., ...  Ne pourrait-on pas juste se soigner et se nourrir en interdépendance et en conscience du besoin de développer l’immunité (et oui, les mauvaises bactéries et les mauvais comportements ont leurs utilités…) ?  Et que faire du déni ?  Que faire des excuses à tout va ?  Le système ne veut pas nous tuer, il veut nous maintenir à un niveau de domination, de dépendance.  Du poison doux qui fait tourner les business et s’entretuer.  Demander à un fumeur d'arrêter de fumer ; demander à un accro du fast food d'arrêter d'y aller ; demander à un habitué du vrai sapin de Noël qui sent bon dans le salon de ne pas en acheter... À tout sujet et tout niveau, il y a de la dépendance mais sans indépendance celle-ci est destructrice, nocive, ... et vice versa.  Le but est de détourner sans cesse l'attention et l'intention. OUI MAIS c’est pour bien faire !  SI on avait fait attention ! OUI MAIS ça ne partait pas d’une mauvaise intention ! Et blablabla… Logique vu que l’on n’est pas prédisposé à cela et que cela entre en soi à travers les exemples, les émotions refoulées, les ondes refilées, les programmations, les héritages, la confiance, …

Le "avec" ou le "sans" est pour moi un peu comme le "tout" et le "rien", le "toujours" et le "jamais", le "pour" et le "contre"... ils existent à travers le(s) sens/l'essence amené(s)/e :

… (a)mener au centre de l’intention …

… (a)mener au centre de l’attention …

… (a)mener au centre de la tension …

Se (re)centrer : la quête perpétuelle, le besoin suprême, …

Tourner en rond carré est de l'ordre du système.  Le discernement apportera l'idée qu'être dans son coin permet d'entrer en soi(n), dans son quoi et de chercher pour soi, pour quoi et éloignera de la croyance de marcher droit tout en donnant son importance à l’angle droit.

Alors que tourner en rond permet souvent de trouver le nord et de maintenir le cap. On est tous déjà passés dans un rond-point… Par contre, le pot se sent inutile quand on tourne autour de lui. 

Rond, point et tourner amènent à l’idée du cercle, du centre, du cycle.  Se (re)centrer serait avec le centre du cercle, du cycle ou sans le centre du cercle, du cycle ? Les cycles sont naturels et ont cette (re)présentation circulaire : ovulation, lune, saisons, mandala, … et œil.  Les cercles qui visent (y)eux peuvent être vicieux.  Ils deviennent des disques car ils ne font qu'aspirer et inspirer et quand ils relâchent et expirent le trop-plein c'est un venin malsain, un souffle de vengeance (vent-gens-e).  Quant aux cercles correspondants aux cycles, aux tournants de la vie, à l'ouverture protégée par une fermeture-cent-clés dont 7 mènent au centre, ils offrent la puissance de se centrer soi sans pouvoir sur les autres.  La capacité de se centrer au milieu de soi et/ou des autres...

Je vois donc le cercle telle une danse, une farandole où les allées et venues font varier la circonférence de celui-ci et où chacun est invité au centre seul, à deux pour quelques pas chassés ou chaloupés, à ..., à ... Les membres du cercle (ou non) se (re)centrent sur les énergies, les actes, les paroles, ... émanant de ceux-ci. (Quant à l'autre signification plus malveillante d’être au "centre du cercle".  Elle n'est que le reflet du système marionnettiste en quête de pouvoir). 

De plus, en un battement d’ailes et d’aides, le cercle peut se transformer en (battements de) c(h)oeur…

La musique se note.  Elle est un cadeau en soi et donc à (s’)offrir… La mienne est en mots joués à la plume.

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Un exemple où la vie est Belle avec un concert gospel qui m’a aussi rendue plus Belle.

Le Gospel, un chant né après l'esclavage des personnes appelées "noirs". Celles-ci étant obligées de chanter des chants imposés, des chants morts/de la mort/d'une mort, ... se sont auto-libérées en chantant la musique de leur v(o)ie.
Un concert puissant démontrant qu'aimer la Vie, aimer le Vivant, c'est aimer l'éternité. C'est loin d'aimer "la vie" jusqu'à "la mort" et d'en "profiter" comme inculqué, seriné, imposé au fil du temps. Mourir signifie renaître tel le phoenix de ses cendres... ; s'éteindre pour s'allumer tels le jour et la nuit... ; ... C'est mon ressenti, c'est moi ! Je ne chanterai plus ce qui m'a été ou m'est imposé de chanter car je suis responsable de ma vie (,)de mon vivant pour perpétuer le Vivant.
Des choristes qui ont répété deux fois trois heures "seulement". Ce qui démontre bien le bon sens de l'enthousiasme et d'aller à l'essentiel (essenCiel), droit au but, ... sans tourner autour du pot, ...
Chacun a fait avec ce qu'il est et ce qu'il sait faire et personne ne se souciait du contraire. En un mot : interdépendance. Chaque choriste a entraîné, échauffé sa voix pour n'en former plus qu'une et s'est associé aux metteurs en scène, régisseurs, musiciens, organisateurs, ... L'équilibre sain naît du chaos nécessaire car comme je l'ai entendu ce soir-là, chaque membre individuellement peut être "difficile à entendre" dans les entraînements/répétitions/essais-erreurs/... : le batteur seul, la soprano seule, ... Cependant une fois dans l'harmonie du spectacle, ensemble et chacun à/a sa place, le Naturel (re)vient sans galoper ! Des messages de résilience et de bienveillance éveillés par l'ambiance de chants du Cœur. Nous formons une équipe à chaque nouveau jour, à chaque nouveau soleil. Nous formons un Chœur, alors pourquoi avoir peur de ce monde que nous souhaitons tous meilleur sous prétexte de ne pas oser naviguer en profondeur(s)... ?

Quand j'ai enfin osé monter à bord et dire stop, dire non à l' "illimitisme" (« …on a toujours fait comme ça… », « … les autres le font ‘bien’… »), au "soutenabilisme" (« …on va gérer/dompter LA limite… ») et à l' "inconscience des limites dépassées" que le système et les autres imposent de partout ("proches" ou non), j'ai ressenti la "justesse infinie"/l’équilibre joyeux à nouveau en moi qui était là depuis que je suis (née).  Une fois que les maux sont passés/pensés arrivent les mots et ensuite les actes.  J'ai dû "beaucoup" me tromper mais ce sont soit des erreurs, soit des expériences.  L'erreur naît de l'absurde et de l'abandon de soi-même et engendre le mal (telle la brûlure que l'on subit en gardant la main au feu en accusant parfois/souvent le feu qui pourrait lui accuser celui qui l’a allumé… …).  Et l'expérience est perpétuelle pour apprendre et grandir (telle la brûlure qui se fait en éloignant au plus vite la main du feu et en la soulageant avec soin et eau... ou telle la chaleur à distance raisonnable du feu qui fait juste chaud au cœur et à l'âme en plus du corps et, qui protège de son pouvoir en acceptant que le feu soit ce qu’il est…) : c'est mon option principale pour le reste de ma vie !
La toute première chose à accepter est que vivre est simple, complexe et difficile et donc un travail sur soi est impératif pour sortir de l'idée du facile qui complique tout...
On veut soit mettre des cadres rigides en mode "interdictions/obligations à tout va" et ces cadres se transforment en murs qui sont donc des frontières limitées mais infranchissables sauf en ayant recours à la maltraitance/violence physique et/ou psychique ; soit mettre des cadres malléables et "mangeables", bien sucrés pour montrer que "tout est fait" pour créer des limites et se les (re)prendre en pleine face tel un boomerang... D'où les extrêmes entre chaos parfait et équilibre parfait existant depuis la nuit des temps.  Les limites sont là si on prend le temps de les (res)sentir.  C'est le juste (milieu). Car, je le répète, l'équilibre sain naît du chaos nécessaire.
Ma démarche dans ce que je souhaite transmettre culturellement parlant est de (re)penser par et pour soi-même (sait-on penser autrement d'ailleurs ?) avec en prime : responsabilité, humilité, résilience, discernement, ajustement, ... donc bienveillance ! À travers les adultes qui le veulent non pas en mode moutons ou en mode compétitions mais qui le veulent parce que ça fait sens en/pour eux, alors ils le peuvent. Ceux qui ne veulent pas parce qu'égocentriques conscients ou non et/ou, parce que tellement désespérés feraient "tout et n'importe quoi/comment", parce que jaloux …, parce qu'envieux ..., parce que …, parce que…, … que faire si ce n'est continuer... ?  Je prône la qualité à la quantité et je ne me sens pas responsable de ce que disent ou font les autres. 
Quant aux enfants, c'est là que mes intentions sont les plus fortes car ils s(er)ont les adultes de demain et que je dis stop à perpétuer des enfants abîmés d'enfants qui ont été abîmés d'enfants qui ont été abîmés d'enfants qui... Stop aux dangers que cela peut engendrer surtout quand il y a abandon, trahison, coupure des émotions, ... avant l'âge de 4-5ans car ces adultes-là seront restés au stade "enfant qui (se) cherche..." et seront en soif d'adultes empathiques ou en soif d'enfants ou les deux.  Ce qui engendre le déni, l'abus, la perversion, la dépendance, la malveillance, la gentillesse, la boulimie, ... extrémistes... 
Pour être et pour (sur)vivre, il faut (oui il faut) "faire avec ce qui est" : besoins primaires et secondaires, émotions (accueil et non gestion !), communication/connexion (verbale ou non, à distance ou non), nature, domaines artistiques, équilibre juste entre ce qui est pensé, (res)senti, dit et acté, ... en association avec les moyens du/à bord.

L'interdépendance doit primer à présent et pour toujours !

 La planète, c’était un jardin.  C’est devenu un magasin.  On avait un monde à vivre.  On en a fait un monde à vendre.  Anatole Maquaire

Mon image du moment, mon ressenti depuis d'antan jadis est que la terre est fébrile et combat la maladie que les comportements illogiques, immatures, artificiels, "gentils" (La "gentillesse" est une marque de faiblesse qui rend faux. Des actes peuvent être considérés comme gentils quant aux gens "gens-tils/j'en tire (profit)" nuance... hum…), ... ont développée.  Je lis, j’entends des plaintes, des commentaires, des..., des... et je ne peux que partager quelque chose de simple : si on sait, on doit agir le plus et le mieux possible en conséquence et non en mode absurde.  Si on se référait à ce qui nous entoure, au vivant, à l’intuition, … cela fonctionnerait. Cela a toujours été mon utopie et là la terre m'aide à faire passer le message.  J’ai conscience que nous avons besoin d’elle et elle, a-t-elle besoin de nous "comme ça" ?  Je pense qu’en continuant de la sorte, elle nous éjectera ! Je suis loin d'être parfaite et suis frustrée de ne pas faire plus parce que je dois faire avec ce qui est et ce que j'ai.

Pour de meilleures grandes personnes demain, j'accepte d'être une grande personne responsable aujourd'hui et ce, le plus et le mieux possible car la terre, elle, est déjà Grande…
Arbre valeurs

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Joyeusement vôtre.

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 logorevu decoupeCrédit photos : Letizia De Iuliis

©Letizia De Iuliis - La Joyeuse Penseuse - 2006-2019