Portraits en mots

L’en..vie d’une école vivante dans la vie /l’avis de La Joyeuse Penseuse…

L’en..vie d’une école vivante dans la vie /l’avis de La Joyeuse Penseuse…

La vie dans l'école afin que l'école cesse d'être non-vivante et systémique/robotique tel un jeu vidéo addictif et nocif...  Une base éducative à (ré)instaurer, à (ré)inventer, à (ré)ajuster, à … , à … pour le bien naître en présence à venir, pour le dialogue interculturel et intergénérationnel et pour la transformation/l’évolution sociale… (et/ou) humaine…

 
C’est la vie qui est (l’)Ecole et non l’école qui est (la) vie.


Garde en pense 1


Tout d’abord, merci à mon Petit et aux enfants de m’aider jour après jour à penser que j’ai été une enfant moi aussi et de me permettre de la consulter le plus souvent et le mieux possible pour grandir encore et toujours jusqu’à la fin de mes jours…  Gratitude à elle qui en réalité est (simplement) moi …


Mon ambition est profonde de les/nous rendre interdépendants et responsables afin que les adultes de demain parlent et agissent en pleine conscience.  Cela me tient à cœur car depuis mon enfance, je sens que le Système (politico-scolaire ou non) est irrespectueux.  Les étiquettes de pseudo-maladies (les "dys", les HP, les hyperactifs, ...) engendreront les futurs cancers, les futures délinquances, les futures dépressions, les futurs comportements nocifs/toxiques, … et ne sont que le reflet de l'extrême par lequel il est inévitable de passer : une explosion des émotions et autres non et/ou mal exprimées, mal interprétées et donc jugées car incomprises...  L'opposé de cet extrême a déjà été vécu "à l'école d'autrefois" à travers la violence physique et l'humiliation au-devant de la scène.  Dans les deux cas, cela engendre une société malade dans tous les sens du terme.  Le juste milieu est en chemin...


Depuis l’âge de 2,5 ans je vais "à l’école" et je continue en exerçant un métier dans les/ces écoles "systèmes" en essayant de rester à l'école de la vie et non à la vie de l'école.


Mes expériences privées et professionnelles m'ont amenée à grandir et être de plus en plus et de mieux en mieux en accord avec mes valeurs.  S'instruire et utiliser des méthodes parce qu'elles sont à la mode sans introspection et travail sur soi, vécu pour/avec soi et à travers l'interaction avec les autres est inutile et absurde car cela mène à la compétition/concurrence et à la quête de pouvoir.  Un cercle vicieux horrible car beaucoup en arrive à (devoir) imiter ces comportements qui servent d’exemples aux enfants.  Alors pour imiter autant le faire dans le sens inverse en suivant dès lors des exemples bienveillants.  Il faut choisir…


En effet, vivre cinq jours par semaine de 8h30 (voire avant) à 15h20 (voire après) dans une ambiance malsaine de cris (voire de hurlements), de recherches de boucs émissaires et d’excuses, de conditionnements irrespectueux, de punitions insensées, de fatigue physique et psychique, … devient invivable !  S’il est demandé aux enfants de devoir apprendre et de rester calmes et concentrés, il est primordial d’être dans un environnement apaisant et favorisant la concentration.  Il en est de même pour les adultes.  C’est un travail d’équipe triangulaire entre les enfants, les membres du personnel éducatif (pouvoir organisateur, direction, enseignants, éducateurs, surveillants, personnels d’entretien, …) et les parents, mais avant tout un travail continu sur soi.  Nous sommes tous des personnes.


Les besoins primaires pour le cerveau sont l’oxygène, l’eau, le mouvement, le repos/(re)pause, l’accueil des émotions et des pensées, …  Une fois ces besoins comblés, les apprentissages pourront avoir lieu plus sereinement.  À conditions de lier à cela, le privé, la vie en commun-auté et donc la commun-ication.


Ce vécu et ma volonté d’un monde plus juste (sans maltraitances diverses et quotidiennes mais avec communication et comportements bienveillants) pour de futurs adultes responsables de leurs actes et de leurs paroles et autonomes (aussi dans leurs apprentissages), m’ont amenée à animer des communautés de recherches philosophiques (C.R.P.) de 4 à 104 ans avec pratique de "la" méditation pleine conscience.


Enseigner (que je remplacerais par "transmettre")/apprendre n’est pas juste avec la tête.  Faire évoluer les consciences afin que la dimension corporelle/spirituelle participe au développement des potentiels car ce sont des machines que l’on programme.  Apprendre est inné puisqu’avant de vivre, il faut survivre et que pour vivre, il faut survivre. Il se fait par mimétisme dès la naissance (voire avant) sans contrainte de "temps mathématique" qui freine l’avancement de l’apprenant qui sait/sent ce qu’il doit apprendre en fonction de son environnement intérieur et extérieur.  Apprendre se fait dans l’interaction d’où découlent des méthodes… alors stop aux recherches de "la méthode parfaite"… mais go pour la recherche commune de vérités qui font naître l’apprentissage/des méthodes et donc grandir…


Quand le « in » reprend enfin le né et permet le retour dans ce qui naît


Dans notre système, le conditionnement est tellement bien établi que ce qui est inné et essentiel est désuet voire classer aux oubliettes.


Les enfants sont abîmés par les comportements nocifs/toxiques des adultes (anciens enfants abîmés par… anciens enfants abîmés par… ) montreurs d'exemples.
La balance doit bouger pour (re)trouver l'équilibre mais il doit être "à la mode" (« in ») sinon cela ne fonctionne pas.


Méditer est ‘in’né.  C’est le doudou unique, commun, indélébile et éternel.  La première chose qui arrive lorsque le bébé sort du ventre de sa mère est la respiration.  Elle est en chacun de nous dès notre venue au monde et doit continuer pour (sur)vivre.  D’ailleurs ne dit-on pas : souffler un peu, laisser respirer, reprendre son souffle, trouver l’inspiration, besoin d’air, prendre l’air, … ?  Le grand a parfois pris trop de hauteur et pas ou plus assez de profondeur.


Philosopher est ‘in’né.  C’est l’utopie d’une réponse qui rend vivant.  Philosopher fait avancer sur le chemin de la vie éclairé par les questions/réponses qu’engendrent une question/réponse.  Le questionnement est naturel et est devenu dérangeant puisqu’il « remet en questions »…  Et une des premières questions (si pas LA première) est : comment survivre ?  Il est bien entendu dans tous les sens du terme mais, la question qui dérange souvent est : « Comment on fait les bébés ? » (par contre être à moitié nu sur les photos et vidéos des réseaux sociaux ne dérangent pas… oups, je m’égare…)…


« - Les enfants sont spontanément philosophes : ils posent des questions.
- Et les adultes ?
- Les adultes sont spontanément idiots : ils répondent. » (Le Visiteur - Eric-Emmanuel Schmitt)


Philosopher, les enfants le font spontanément.  Quand un enfant pose une question à un adulte, il a déjà une idée.  Si l'adulte pratique l'écoute active, l'enfant osera formuler son idée et développera son langage et ses habiletés de penser.  Si l'adulte répond directement avec ses propres idées, émotions, mots/maux, ..., l'enfant risque de perdre confiance en lui et de ne plus oser exprimer ses émotions et pensées...  Malheureusement le système politico-scolaire abîme cela dès 2,5 ans en habituant à : une question = une "bonne" réponse.  Et cela fait des adultes qui reproduisent cela en donnant "leur bonne réponse" ou encore en disant : « tu es trop petit pour comprendre» (car l'adulte veut aller trop loin dans sa réponse ou craint de dire : « Je ne suis pas prêt à te répondre maintenant » ou en terminant la phrase de l'autre ou... ou...  Bref, j'écrirais des pages sur les apports bénéfiques de la pratique de la philosophie qui apprend à formuler des questions et des hypothèses (2 premières étapes d'une recherche quelle qu’elle soit ou d'une résolution de problèmes quelle qu'elle soit...) et bien souvent ces 2 étapes sont oubliées et/ou bâclées...


Une C.R.P. permet d’(de) (ré)apprendre à formuler des questions philosophiques et à philosopher.  Cela signifie apprendre à exprimer nos pensées en pleine conscience, à accepter leurs ajustements, à chercher des solutions, … à travers les questions et les pensées/avis/idées des autres participants que l’on apprend à recevoir, à écouter, à accueillir, …  N’est-ce pas là toute une réalité du « grandir » ?!  Le mot « apprendre » se répète car se questionner est la base de tout apprentissage.  Malheureusement, dans cette "société à grande vitesse", les étapes de celui-ci sont bâclées et robotisées pour en oublier le fonctionnement du cerveau.  Si le cerveau n’est pas entraîner à réfléchir et à penser, c’est comme vouloir pratiquer un sport en restant assis.  Un atelier philosophique par semaine offrirait alors cet entraînement.  Questions, hypothèses, expériences, vérifications, ajustements, exemples, … sont une partie des habiletés de pensée/penser  travaillées lors d’un atelier.  Ces démarches se retrouvent partout : en mathématiques, en français, en sciences, en arts, … bref dans la vie aussi, car pour résoudre un problème, elles sont suivies inconsciemment et bien entendu liées à l’interdépendance entre personnes quel que soit leur âge.


« La discussion philosophique est une quête perpétuelle de réponses aux questions existentielles quelles qu'elles soient ...

"Une question-réponse" continue, raisonnée et résonnante... autour d'un sujet sens-ible … » Letizia De Iuliis


On ne s’improvise pas animateur car ce ne sont pas des débats (« Situations où par moments, chacun essaie de faire croire à l’autre ce qu’il ne croit pas lui-même » dit M.Lipman), ce sont des cercles (ouverts) de paroles non moralisatrices servant à (re)chercher en communauté.  Chacun est considéré pour ce qu’il est et ce qu’il a à apporter au sein de celle-ci.  Débattre, c’est faire face à la soif de pouvoir, à l’ego démesuré, à la place plus importante qu’une autre selon le titre accordé par la descendance et/ou par la société et/ou par l’âge et/ou …, à la vengeance, à la compétition, à…, à…  Dans débat, il y a battre, c’est agressif.  Il y a aussi dé, comme un lancer dans un mauvais je(u) qui mène à une pseudo-victoire.  Débat="réglé" et ferme les portes... loin de la pratique philosophique !  Mauvais choix qui vise (à mon avis) à encore influencer les pensées en empêchant d'utiliser les mots justes... Si l'on appelle ce moment « débat philosophique », cela doit être en conscience du sens du nom et de l’adjectif ainsi qu’en tenant compte de la possibilité qu’un débat s’intègre, s’instaure, … au sein de l’atelier.  Un débat philosophique servirait alors à une résolution de problème, de conflit, … ou autre besoin de solution où la communauté de recherche aiderait…


En plus de l’exercice cérébral à penser par soi-même et ensemble, la communication bienveillante et l’accueil des émotions sont également travaillés dans une C.R.P.  La dé-libération dé-livre momentanément avant une prochaine recherche…  Le je(u) libre délivre…


Pourquoi débuter un atelier philosophique par une méditation ?


Ne dit-on pas « à méditer » lorsqu’une question, une citation, une idée ou un avis est formulé(e) ?


Une méditation est proposée avant de commencer la recherche car elle permet d’être « présent », conscient et concentré.


« Méditer est un apport bénéfique quotidien.  Méditer et philosopher font la paire.  C'est inné.

Il "faut" juste les remettre en mémoire active. Ajouter à ce duo l'écrit et les arts est une recette qui fait des miracles. »  Letizia De Iuliis


À ce propos, les supports que j’utilise lors d’une discussion philosophique sont variés (textes divers : album jeunesse, chanson, poésie, … ; pièces de théâtre ; films ; images ; citations ; question du moment ; idée d’un membre du groupe ; …).  L’utilisation d’un support (ou non) va engendrer des questions formulées par chacun. (Il s’agit donc de l'apprentissage de formulation de questions philosophiques. J’opterais plutôt pour le terme : questions les plus ouvertes possibles puisque la vie est une perpétuelle remise en question(s) quelle que soit la formulation… D’où mon questionnement : qu’est-ce qu’une question philosophique ? Toute question plus ou moins élargie (n’)est-elle (pas) philosophique ? …). Le groupe fait ressortir une question qui les interpelle et ensuite chacun cherche à y répondre... en émettant des hypothèses, des ressentis, des exemples, ...  Ce sont des habiletés de pensée/penser que l'on emploie au quotidien mais que l'on ne formule pas toujours de manière à être compris...  L'animateur est donc un accompagnateur à ce moment-là et peut même devenir co-chercheur lorsque le groupe est déshabitué de l’influence (possible) du « maître »…


Dans les écoles, les outils sont ajustés le plus et le mieux possible en fonction de ce que les enfants vivent mais aussi en fonction du moment, ce qui trop souvent oublié/négligé d’ailleurs.  Idem dans les animations entre adolescents, entre adultes ou intergénérationnelles.


Ce sont donc deux actes journaliers réalisés instinctivement et naturellement.  Philosopher dans une C.R.P. demande une gestion de soi inestimable.  Le cerveau va être sollicité de toutes parts et en grande partie par rapport à la concentration et aux 5 sens (minimum) sollicités.  À cela s’ajoute, les émotions à la fois semblables et différentes selon l’individu et le(s) moment(s).


« Il faut faire aujourd’hui ce que tout le monde fera demain. »  Jean Cocteau.


J’ai commencé hier ^^  Qui mène me suive …


Des années et des années que je crois à la remise en question du système dont le système scolaire fait bien entendu partie...  Quand j'étais/je suis regardée comme une extraterrestre ou que mes propos étaient/sont contredits ou ... ou ...  Ma petite 'voix' intérieure ne m'a jamais abandonnée mais m'a parfois laissée tomber afin que je me relève et que je comprenne que c'est la bonne 'voie'.  Utopique ?  Moi je réplique, j'applique et je pratique ^^


De la théorie pratiquée …


« Et ils vécurent enfants et firent beaucoup d’heureux » Johanna Caruso


Plus d'excuses, c'est testé et approuvé par les personnes (enfants, adolescents, adultes, ...) et moi.  Il n'y a pas de méthode miracle, pas de théorie parfaite, pas de fumée sans feu, pas d’erreurs sans essais, … mais en pratiquant/expérimentant, le ‘mieux’ arrive à défaut du ‘plus’.

En voyageant, en naviguant sur mon site, des phares précisant une infime partie de mes pensées au(x) sujet(s) de la/notre société et d’autres concernant des pratiques en méditation et en philosophie éclaire(ro)nt...


La grande personne (appelée ‘adulte’ par le système) doit retrouver l'enfant ( = petite personne) en elle et agir comme elle aurait senti/aimé que les adultes agissent quand elle était enfant...

Mes citations 2 

 Un pas (de) géant en avant à travers des petits pas éclairés.
Sauter de joie, sauter le pas éveillé d'une Veilleuse de qualité :
La Joyeuse Penseuse  

 📖Gratitude pour votre lecture.
Aussi, merci de laisser une empreinte de votre passage en offrant vos avis, vos idées, vos ressentis, ... cela peut encore être en lien avec une photo, une image, un texte, une chanson, une musique, ... (dans tous les cas bien citer l'auteur) et de partager si le coeur vous en dit car l'échange est vital et d'autres que moi pourraient également en bénéficier.
Joyeusement vôtre.

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 logorevu decoupeCrédit photos : Letizia De Iuliis & son Petit

©Letizia De Iuliis - La Joyeuse Penseuse - 2006-2019