Mes pensées d..écrites

Dysapprentissage

Dysapprentissage

… parce que cela fonctionne pour dormir sur deux oreilles 

donc intéressons-nous d’abord à la bouche…

 

La santé en péril du bouc émissaire : l’enfant dit/dys « excité » … :

- pour " entretenir " les industriels et renflouer les caisses d'école en donnant le pouvoir au système et en utilisant le pouvoir de l'exclusion. Ben oui, si on n'achète pas, on se sent rejeté car "avoir" est devenu plus important qu' "être". Et si on ne consomme pas " comme tout le monde ", on est comme un extraterrestre.  Se plaindre du système voleur et agir en faisant le contraire de Robin des Bois tout en prônant que ce serait bien qu'il existe...

- pour une santé future d'adulte abîmée. La grande personne qui " fera des régimes ", des détox, ... et cherchera des coupables et des excuses en oubliant que cela a commencé dès la naissance avec toutes les maltraitances qu'il serait long d'énumérer tout de suite...

- pour accuser les enfants de "n'aimer que ça" et d'être excités.  Alors que l'addiction au "mauvais sucre" est bien connue et que l'hyperglycémie engendrée empêche le pancréas de jouer son rôle à travers l'insuline.  Cette drogue aux effets néfastes provoque : surexcitation, stress, dépression, dépendance, diabète, problèmes cardiaques, surpoids,  …

- pour de la « Tricatel » en veux-tu en voilà …

- pour les gaver sans prendre conscience que le corps humain indique la faim et la soif …

- pour un "combat", comparable aux devoirs obligatoires à la maison, entre parent et enfant.  Le parent qui veut inculquer une alimentation la plus saine possible à son enfant influencé par les comportements hyper toxiques venant de l'extérieur …

- pour entretenir les lobbys pharmaceutiques et la chirurgie esthétique …

- pour …

- pour …

Dis/dys, gère hein !

Dans les écoles et les classes où je passe où l'on me demande d'enrichir le vocabulaire des enfants, je propose la nuance entre la friandise et la collation...
Les enfants sont très attentifs et compréhensifs car il s'agit de leur santé et remettent alors le comportement et la crédibilité de leurs parents et des adultes qu'ils côtoient quotidiennement en cause.  Cela en toute bienveillance car c’est inné et le reste selon la façon dont le problème leur est présenté.


Oui, la pyramide alimentaire " ça fait joli " à afficher dans une classe et "ça fait partie du programme d'éveil scientifique " … MAIS à côté de cela : 

- la mettre en pratique uniquement lors de la période où l’on en parle en classe ;
- vendre des bonbons ou autres sucreries pour des problèmes financiers à résoudre avec comme excuse que les enfants "aiment bien" et cela au dépend de leur santé ;
- organiser des petits déjeuners de rentrée, des goûters d'Halloween ou de Saint-Nicolas ou de Pâques (toutes les excuses sont bonnes) avec des produits industriels en abondance (sans parler des déchets occasionnés : autre problématique importante...) ;
- dire aux enfants : mangez votre "collation" (alors qu'ils n'ont peut-être pas faim mais comme "c'est l'heure", le conditionnement est établi) et, le comble est de s'en rendre compte et, pour se décharger et mettre la culpabilité en marche, leur dire : "puisque vous chahutez trop, vous ne mangerez plus de collation" ... hum ...
-  employer ce terme détourné de son sens alors que la plupart sont des friandises pour plus tard en guise de bonne volonté et de preuve de changement la transformer et l'appeler : une collation saine.

- …

Non, une collation ce sont des fruits et leurs variantes, des oléagineux et de l’eau.  C'est simple !
Oui mais les enfants n'aiment pas ! Oh suffit avec ce discours, les enfants suivent les modèles donnés et sont fidèles à la parole des grands pour ne pas les rendre menteurs... Partout où l'on va les pseudos menus enfants sont identiques car le système a instauré cela !

Et le discours des enseignants est : mais oui mais faut éduquer les parents... et les parents : mais oui mais c'est à l'école qu'on apprend ... voilà encore une preuve que nous sommes passés par l'école mais que nous ne savons plus penser par et pour nous-mêmes et, que la déresponsabilisation est bien ancrée !  Le côté pratique des produits industriels a tellement séduit et la publicité a tellement bien fait son job : c'est prêt, 'y a plus qu'à mettre dans le sac !

S’octroyer une friandise, un "plaisir "par semaine est plus sain que d’engloutir sans plaisir !

Les enfants sont, en général, 5 jours par semaine de 8h30 à 15h30 à l'école (minimum) : quand mangent-ils sainement ? Quand ont-ils le temps de savoir s'ils ont faim ou pas à partir du moment où les adultes (en qui ils font d'office confiance) leur imposent de manger une « collation » ? Quand mangeront-ils en pleine conscience ? …

Un montage photographique circule régulièrement sur la toile montrant une main portant une bouteille d'eau vers une plante et l'autre main portant des boissons bien connues et bien édulcorées (pétillantes ou non) vers un enfant.  Le questionnement l'accompagnant est celui-ci : " Si vous donnez ceci à vos plantes, alors pourquoi donnez-vous cela à vos enfants ? "

Il est maintenant urgent de stopper le mode "déni". Des enfants (des personnes) qui ingurgitent, engloutissent, ... du sucre quotidiennement et plusieurs fois par jour : NON ! C'est plaisant les premières fois mais par la suite c'est une addiction. Cela doit être occasionnel. (Il y a des années, une de mes élèves avait UNE friandise UNE fois par semaine. Elle la savourait et appréciait le vendredi qui arrivait sans être épuisée/excitée d'en avoir mangé tous les autres jours... Par moment, c'était difficile car ses camarades mangeaient de mauvaises choses autour d'elle...). Des en-cas faits maison sont une alternative et permettent de varier les apports nutritifs car on "sait" ce que l’on met dedans… (autre discussion…).  Cependant, en piqûre de rappel, une collation est un fruit ou des oléagineux et de l'eau et pas des friandises, des sucreries, des pseudo-jus de fruits ou encore des bonbons. À cela se lie la pollution, en effet, se nourrir de ceci revient au même que de produire des déchets : jeter ou manger = polluer la planète ou son corps ! De plus, cette consommation entraîne également d'autres déchets (papier, plastique, aluminium, ...). Le tout est de s'y mettre (y compris les adultes qui sont des modèles mais qui l’oublient souvent en disant : « Tu es grand, tu montres l’exemple ! ») : une boîte (où se trouve la collation) et le déchet organique va au compost (chaque école, chaque milieu d’accueil, ... devrait en avoir un...) et une gourde (que l'on peut remplir d'eau à tout moment). Celle-ci peut être près de l'enfant car en 2019 encore entendre : ils boivent en rentrant de récré et laissent leur sac hors d’accès (au porte-manteau et/ou dans le couloir et/ou dans la manne et/ou …) sinon ils vont renverser ou devoir aller aux toilettes... euh... Comment apprendre à ne pas renverser ? Que mettez-vous en quantité suffisante dans votre véhicule pour qu'il avance ? Quand va-t-on arrêter de séparer la matière ? Oui oui la matière, le corps, ... tout est lié... le cerveau est connecté au reste, chaque organe dépend d'un autre... Et je terminerais en disant bien que c'est pareil dans "les matières" scolaires : stop au cloisonnement, au classement, ... Exemple : séparer parler et écouter ET par-dessus le marché évaluer avec des points (autre discussion...). Si on séparait le cerveau de la bouche non ? Ou encore le pied de la jambe : aujourd'hui on va utiliser les pieds, les jambes ce sera demain... hum... Il est bien connu que pour apprendre à conduire c'est, le lundi : le volant, le mardi : les pédales, le mercredi : le frein à main, ... pour passer le permis (c'est-à-dire conduire) une ou deux semaines plus tard... hum...
Je pourrais continuer et pour qui est intéressé il y a encore de la lecture dans mes articles :
Le pacte d’excès lance
La démocratie consume

✒ …

Et je n'ai pas encore écrit (parlé oui ^^) du hamburger sous vide réchauffé pour le dîner, le big sandwich rempli de mayo, la canette, les pâtes en cornet, ... (Pour "dépanner" ou très occasionnellement ok mais là...) ... les poubelles se remplissent comme les corps et esprits et vice-versa...

Quant au contrôle du "finis ton assiette" ou "montre-moi ta boîte" ou … (au cas par cas bien entendu car il y a parfois d’autres soucis …), suffit également !  Cet héritage d'après-guerre où finir son assiette se faisait car on était pas sûr d'avoir (suffisamment) à manger "demain" ou cette croyance que l'adulte sait mieux et donc prend le pouvoir sur l'enfant ou ... ou ... n'ont plus lieu d'être appliqués aujourd'hui. Le corps humain est génial car il indique "tout" (donc la satiété aussi). L'adulte ne sait déjà parfois plus sentir lui-même et croit que c'est pareil pour l'enfant : c'est juste un "ancien enfant" ... Alors stop !

 

Parce que c’est ... euh ... “intimement” lié ...

Dysgestion

Est-ce que je peux aller aux toilettes ?

Question non philosophique parce que physiologique : feriez-vous cela à vos enfants et/ou à des enfants de votre entourage ? Et pour vous, l'accepteriez-vous : x tickets/jetons par jour pour aller aux toilettes ? Une honte en 2019 de tolérer de telles pratiques qui ont été perpétuées et accentuées au fil du temps...

- Certaines entreprises de travail à la chaîne font porter des couches à leurs ouvriers pour "gagner en rentabilité", va-t-on en arriver là ?

- Un enfant qui a déféqué dans sa culotte qui me dit : "Je n'ai pas demandé parce que je pensais que je ne pouvais pas aller dans les petites toilettes et que c'était trop tard pour aller dans les grandes (qui sont de l'autre côté du bâtiment)..."

- Mon Petit, dans ses premières semaines d'école, qui rentre à la maison et qui me dit : "Maman, je peux aller aux toilettes ?". J'ai répondu : "Tu es chez toi et c'est naturel, tu n'as pas à demander..."

- ...

Je continue ? Des permis octroyés pour boire (de l'eau), pour manger (sainement), pour dormir, pour aller aux toilettes ou pour respirer sont inhumains !! Il n'y a pas de permission, de contrôle, ... ni de justifications (Par exemple, une jeune fille indisposée/réglée, ... n'a pas à le dire si elle ne le souhaite pas...) à donner pour des besoins physiologiques. Le problème est vaste car il s'est étendu en mode absurde vu que le personnel éducatif est passé par l'école, par la formation, par l'endoctrinement, ... Il est important de savoir qu'une personne en charge d'une vingtaine (… j'suis sympa... hum...) d'enfants est responsable de son groupe et a parfois même peur d'aller elle-même aux toilettes pour cause de réprimande ou de manque de personnel pour garder celui-ci le temps de se rendre aux toilettes...

Je continue ? Aussi, la phrase-type est : " ... Ils en font une excuse pour se balader, ne pas travailler, ... " ... euh, quand on se sent ou est prisonnier, on cherche un moyen de s'évader. C'est ce qu'il se passe depuis toujours dans l'endoctrinement du système scolaire d'aussi loin que je me souvienne ou des ouvrages que j'ai lus... et le seul échappatoire est : les toilettes !

Voici ce que je mets en place avec les groupes d'enfants dont je m'occupe (cela avec une grande difficulté vu que "tout" est à revoir et que le naturel est mis de côté et pas uniquement à l'école) : les enfants ne me disent pas : "Madame, est-ce que je peux aller aux toilettes ?" mais bien : "Madame, j'ai besoin d'aller aux toilettes." Au préalable, je leur ai parlé de mes intentions de respect et de confiance mutuels vis-à-vis de 5 besoins. C'est-à-dire de 5 choses que personne ne sait faire à notre place, à savoir : boire, manger, aller aux toilettes, dormir et respirer. Tout est une question de réappropriation de son corps et des mots. Oui les mots entraînent des maux. Si l'on continue avec des demandes de permissions absurdes, les maux seront encore présents voire aggravés : cystites, constipations, troubles alimentaires, troubles comportementaux (Exemples : des toilettes sales, des enfants qui font sortir leurs émotions refoulées de quelles que manières que ce soit, des enfants qui ne savent pas comment s'essuyer, des enfants qui sentent que l'on ne s'inquiète pas ou plus de leurs besoins primaires et qui feront tout pour rester "bébé" : vu en maternelles avec les couches ... et cela retombe sur l'enfant que l'on dit, je cite, "ne pas être propre" MAIS lui laisse-t-on le temps/la possibilité de (res)sentir ce qu'il se passe dans son corps ? ... Encore une fois, tout est lié car le système a emprisonné le personnel éducatif également ainsi que des parents débordés par leur propre métier... Le cercle vicieux tourne "bien" ... hum... , ...), violence, dépression, ... Bref, c'est le relationnel qui importe et la communication en fait partie et j'ai conscience du dur labeur à fournir et de la patience à acquérir et à avoir. Les 5 phrases pour démarrer une infime partie de mes démarches sont :

  • J'ai besoin d'aller aux toilettes.
  • J'ai soif.
  • J'ai faim.
  • J'ai sommeil. Je suis fatigué.
  • J'ai besoin d'une pause. J'ai besoin de prendre l'air.
  • ...

L'enfant sait que je lui fais confiance. Mon intention est qu'il soit responsable de ses paroles et de ses actes. Quant à la pause, il sait que je peux dire non selon le moment ou selon les circonstances. Si c'est oui, c'est soit une méditation en classe ou dans le couloir, soit aller dehors une minute. (En général, je dis : "le temps d'un pipi" car il comprend qu'il peut vraiment me le dire et qu'il ne doit plus faire semblant de devoir aller aux toilettes et mentir à son corps et donc à moi aussi...).

Merci à Caroline Désir pour sa clairvoyance...

 

Après quelques ampoules internes dans l’appareil digestif

accordons du temps au reste du corps, d’accord ?

 

Un ballon dérangeant ou plus ... transformé en pilule …

Le mouvement est vital. Il est primordial pour apprendre et donc pour le cerveau.

Quand j'ai demandé il y a quelques années à avoir quelques ballons de gymnastique dans ma classe et que l'on m'a dit (les croyances encore crues maintenant): " Non, ils vont être distraits, bruyants, gigoter tout le temps, ... " et que je répondais : " Ils le font spontanément vu que c'est naturel ... et ils s'arrêtent de bouger quand c'est précis ! Comment apprendre assis sur une chaise ou sur un banc toute une journée ? " Et de répondre : " On n'est plus en maternelles hein ! " Le comble est de " réussir à avoir le calme " pendant 1h et d'être jugé et critiqué par une personne qui passe 30 secondes dans le local, qu'il y a du bruit, du chahut, ... à ce moment-là et que parce qu'ils n'ont pas de feuilles devant eux dire : " J'peux savoir c'qu'on fait ici ? " ... Sans parler de l'espionnage de certains traquant la moindre information (transformée) à (r)accuser sans fondements... Idem quand je permets à un enfant " nerveux " de sortir, qu'il médite dans le couloir et que le " jugement sans savoir " se fait en se mêlant de ses affaires : " Qu'est-ce que tu fais là ? Retourne en classe... On n'a pas le droit de se balader dans le couloir... " (Alors qu'il méditait et avait besoin de souffler : c'est le cas de le dire...) ...

Comme je le dis dans le sujet précédent,  on en arrive alors à des mensonges concernant le fait d'aller aux toilettes,  car les enfants n'ont plus que cette astuce d'échappatoire qui engendrent des conflits entre enfants et enseignants ; des soucis de santé (cystite, problèmes aux reins, ...) où les parents doivent parfois donner un certificat médical pour que leur enfant soit autorisé à aller aux toilettes pendant les cours ; des toilettes détériorées et dégoûtantes car ils font ressortir leur mal-être d'une façon ou d'une autre et/ou qu'ils n'ont pas un modèle exemplaire d'hygiène au sein du foyer (les toilettes sont dans bon nombre d'écoles insuffisantes, au froid, sans planche, ... mais ce n'est pas grave ce sont des enfants hein ! ... autre discussion ... sans parler de LA toilettes des enseignants) ; ... et le cercle vicieux a fait qu'il était alors interdit aux enfants de boire pendant les cours.  Mes élèves ont toujours pu avoir de l'eau sur leur banc et doivent être honnête avec moi afin d’être honnête avec eux-mêmes.  Pour compléter les 5 idées ci-avant, voici :

  • " Madame, j'ai besoin d'aller aux toilettes. " (Moi : " Pense aux 4 choses : porte, lumière, propreté et chasse.")
  • " Madame, j'ai besoin d'une pause. " (Selon le moment et la situation, c'est oui ou non. Si c'est non c'est que par exemple la récréation arrive... Si c'est oui, c'est une méditation : un dessin, une lecture, une pratique de l'attention sur la respiration ou l'ennui...)
  • " Madame, j'ai besoin de prendre l'air. " (Selon le moment et la situation, c'est oui ou non. Cela peut être près de la fenêtre ouverte, dans le couloir, " aller aux toilettes ", ... et c'est court : les fumeurs, souvent avantagés dans le milieu du travail, se reconnaîtront...) ...

Il y a alors une confiance qui s'installe et s'instaure mais ils sont abîmés car ils sont perdus face aux obligations absurdes auxquelles ils sont confrontés habituellement.

Alors d'où vient le " mauvais comportement " des enfants ... ? Hein ? Des " mauvais exemples " quels qu'ils soient et de quelles que personnes que ce soit ... , du passé, de la quête de pouvoir et des croyances. Oui au sein même de l'établissement mais aussi être agressé/menacé physiquement et verbalement par un parent (interprétant un événement ou un fait sans savoir) arrive aussi et, comme l'enseignant, ce parent est allé à l'école et a appris la compétition, l'injustice et le détournement de propos sur place également...

Mais, sans plus savoir se (faire) comprendre, on préfère ou finit par (leur) crier (dessus) (cela se fait à partir du moment où le respect de soi n'est pas/plus...) et s'obstiner à leur faire faire la même chose en même temps... OU attendre que ce soit " à la mode " OU décider quand le faire/qui le fait pour avoir le pouvoir OU ... OU ... Et le comble est de faire passer des contrôles/évaluations dans un dossier de 30-40 pages en fin de 3e maternelles pour " préparer à la première primaire " et cela assis sur une chaise bien sûr... " pour être prêt " ...

Dès que je suis en formation, je suis consciente d'être à la place des enfants que je côtoie et de l'enfant que j'étais et c'est inadmissible de continuer sur cette voie ...

Les solutions sont là alors il faut choisir entre se plaindre et agir en se trompant parfois et en faisant, en essayant, ... une petite chose puis une petite chose puis une petite chose... Rome ne s'est pas faite en un jour dit-on, mais pas avec une seule personne non plus ! Oser dire non pour sa petite personne c'est déjà bien (sauf quand c'est égoïste dans le mauvais sens du terme) mais oser dire non pour la communauté, pour nos enfants, ... c'est mieux car c'est pour soi également...

 

Oui, les enfants, je savais ... hum ... (valable à tout point de vue) ...

 

Du traitement à la Rilatine démesuré ou la création : de futurs délinquants, dépressifs, manipulateurs, ... ; de futures maladies (cancers, ...) ; ...

Deux pédiatres dénoncent l’usage systématique des médicaments pour traiter le TDAH, lisais-je.

Ce sont des données que l’on traite et des comptes que l’on gère. Le naturel doit être soigné. Ne dit-on pas : “prendre soin de...” ? Encore un mot qui à l’école n’a qu’un sens : celui du “soin de la feuille” ou de l’écriture non soignée ou ... ou ... Quant à “traitement”, la preuve que l’humain est considéré comme un numéro : “Madaaaaaame, i m’a traitéééééé (de)....”. Les émotions doivent être accueillies et non gérées pour en arriver à prendre soin de soi... Si les émotions sont refoulées, (r)enfermées, ... et que l’expression de celles-ci n’a pas lieu ou a lieu de manière malsaine, soit l’enfant se ferme et “disparaît”, soit l’enfant se fait remarquer. C’est alors qu’il est souvent question de coller l’étiquette d’hyperactivité. La Rilatine est prescrite et l’enfant s’éteint. Il va être conditionné à être à l’état d’excitation ou de révolte pour ensuite être “amorphe”, “inerte”, ... Plus tard, il ira donc (in)consciemment vers des substances offrant un rappel (une “sécurité”) de ce ressenti : drogues, Dépakine, ... ou vers un comportement manipulateur inconscient puisant l’énergie lumineuse et réparatrice chez les empathes l’entourant et imitant les réactions émotives de ceux-ci (vu que le précédent “hyperactif” a été coupé de ses émotions)... ou développera un “mal à dire”, une maladie... ou ... ou...

Voici un exemple vécu qui parlera de lui-même : une anecdote par rapport à un enfant de 9 ans devant avaler quotidiennement 2 pilules de Rilatine. Comprimé qu’il devait prendre chez lui avant d’aller à l’école, le deuxième étant administré à midi. Je venais un jour par semaine dans sa classe de 8h30 à 10h10. En débutant la journée par les rituels du “bon-jour” et d’une méditation variable selon le moment (J’expliquerai cela une autre fois, dans un autre écrit... dès que possible ...), j’ai tout de suite remarqué que l’enfant n’avait pas pris “sa pilule magique”. Il était nerveux et gigotait énormément. Alors qu’habituellement, il était “endormi”. Nos regards se sont croisés plusieurs fois avant la période de méditation. Ensuite, il vient près de moi :

- “Madame, j’ai pas pris mon médicament !” (à prononcer sur l’air de “Nananèèèèreuh” ...)

- “Je le savais heu !” (sur l’air de “Nananère” également...) ... L’enfant sourit et je continue sérieusement : “Comment te sens-tu ?”

- “Énervé mais bien !”

- “Je sais aussi que tu sais que le moment de méditation arrive et qu’il y a un respect à avoir vu que nous sommes ensemble et en groupe. Que proposes-tu ?”

- “Je vais essayer.”

- “Ok, je te fais confiance. ”

L’enfant n’arrivait à se mettre dans le même “mode de méditation” que les autres et est allé prendre un livre dans la bibliothèque...

- “Je suis fière de toi car tu as respecté les règles tout en te respectant. Cependant, je me questionne : pourquoi n’as-tu pas pris ton médicament ? Tu sais que tu n’es pas obligé de répondre. C’est ma demande... et c’est aussi par rapport au fait d’être honnête vis-à-vis de toi, de tes parents, de ta titulaire et de moi...”

- “Je savais que c’était vous ce matin...” (sous-entendu qu’il savait qu’il y aurait un autre moyen de s’apaiser que d’avaler sa pilule...)

- “Concernant ce qui s’est passé, je devrai en informer ta titulaire et tes parents et à propos de ma venue hebdomadaire, je te propose (que tu prennes ton médicament ou non ça c’est à voir avec tes parents et ton médecin...) de continuer à dialoguer et à vivre une méditation comme tu le sens.”

Ce jour-là, il aura donc pris la moitié de son traitement.

Les autres semaines et de lui-même, l’enfant prenait alors un livre dès que j’arrivais en classe... C’était sa façon de méditer.

 

Le rythme émoi, un rythme en soi

Plus que dys dodo … 

Le dessin noir et blanc de Al Margen (entre autres) illustrerait bien mon écrit rythmé au son du fameux "métro-boulot-dodo".  Il représente une jeune personne figée, droite, contractée,  épaules levées et tête baissée avec une main géante appuyant de son index sur celle-ci pour faire "entrer/rentrer" tout ce que l'on peut imaginer en pensant au train de (pseudo-)vie de notre société.  En l'occurence on y voit : piano, matériel de géométrie, médaille, raquette de tennis, cahiers, mappemonde, ballon de football, guitare, livres, ordinateur, ...

Il est fréquemment souligné que pour les enfants, il y aurait un rythme " jour, nuit "à respecter. Mais l’adulte a oublié que pour lui et les autres éléments naturels aussi (les lumières la nuit qui perturbent arbres, insectes, … ; les animaux domestiqués à souhaits ; …)! Bref, chacun a son propre rythme selon le « respect » inculqué dès la naissance (réveiller le bébé pour qu’il mange, le laisser pleurer jusqu’à épuisement en l’accusant de " faire des caprices " , ...). Le rythme de vie est très proche voire similaire au rythme de la terre, des saisons, des cycles lunaires, … seulement le "système " n’aime pas cela et impose sa cadence pour manipuler encore et encore, pour que cela passe inaperçu et que les comportements divergents soient alors traités médicalement pour que les victimes/sauveurs/bourreaux entrent en je(u).

Ici (et maintenant), je vais principalement m’intéresser aux enfants et aux comportements des adultes de leur entourage ayant été enfants entourés d’adultes ayant été enfants entourés… (tilt ?)

Le rythme soutenu et accéléré est imposé aux petits pour qu’une fois grands, ils se l’imposent inconsciemment (d’)eux-mêmes et en eux-mêmes et mettent de côté leurs besoins primaires et secondaires. Pour que le " synthétique " prime sur le " naturel " et devienne les envies premières. Les activités extrascolaires sont en général vécues soit parce que " ça fait bien qu’il joue au basket ", soit parce qu’il " faut le caser quelque part ", soit parce que le parent reporte une frustration et oblige son enfant à performer là où celui-ci pense avoir échoué petit, soit parce qu’à l’école on ne le fait pas, soit… , soit… soit parce que l’enfant a choisi (ce qui j’ose l’espérer est le plus fréquent…). « Pourtant, j’ai tout fait (j’étouffais) pour lui/elle… » hum…

Ce que j’ai entendu le plus souvent c’est : « Il m’a demandé de faire du tennis. Je l’ai inscrit et maintenant, il ne veut plus. » C’est logique ! Voir quelque chose qui plaît et vouloir savoir le faire arrive sans cesse. C’est cela l’apprentissage et la vie. C’est pourquoi, permettre d’essayer est primordial. Seulement, dans le système scolaire, les arts et les sports sont cloisonnés dans un programme et peu mis en avant car la course aux résultats dans les autres " matières " (aussi prisonnières d’un programme) est infernale et démontrée comme nécessaire pour la vie future...hum… De 8h30 à 15h30, les petites personnes appelées " élèves " (qui sont donc censés (s’)élever) sont sollicités pour des activités qu’ils n’ont pas choisies et à aucun moment la permission de l’ennui est octroyée pour que le " temps " soit rentabilisé. J’ai fini Madame, j’ai tout fait (j’étouffais). L’ennui est source de créativité et le " temps " sera donc efficace.

À côté de cela, le rythme du sommeil est également abîmé. Combien d’enfants ne s’endorment pas sur leur banc ? L’adulte va-t-il enfin arrêter de coller l’étiquette de la faute sur le front de l’enfant ? Le petit va se comporter selon ce que le grand " attend " de lui et selon son envie et sa curiosité d’apprendre et d’alors " faire comme les grands ". Il est dépendant des actes et des paroles des grandes personnes censées être responsables de lui. La dernière pièce de théâtre que j’ai vue (« Même pas vrai » de la compagnie La Berlue) traitait principalement de la dépendance aux jeux vidéo. Les comédiens ont fait un rapide sondage à main levée dans le public d’enfants de 5 à 9 ans sur qui possédait ou non un smartphone ou une tablette… Pratiquement toutes les mains se levaient. C’était peu étonnant à voir pour moi mais effrayant ! La vie est faite de choix : continuer à se plaindre du " monde qui va mal " et " de quel avenir va-t-on laisser à nos enfants ? " … Continuer à " faire comme tout le monde " ou " comme on a toujours fait " en mode " je serai toujours sage comme un petit mouton… " … ou, agir en prenant des responsabilités bienveillantes pour devenir responsables de nos enfants ? Ah, mais les écrans ou les consoles de jeux sont pratiques pour punir (Comment est-ce possible que ce terme et ses travers soient encore utilisés en 2018 ?) hein ? Le chantage, la vengeance, la violence psychique, … Stop, les enfants sont demandeurs d’amour, de nature, de sincérité et de bonheur. Ce n’est pas matériellement ou virtuellement que cela s’acquiert. Ils veulent grandir et acceptent spontanément la difficulté car elle rend la vie simple. Ce sont les adultes anciennement enfants abîmés par les adultes anciennement enfants… (retilt ?) qui ont instauré qu’il fallait tout rendre facile en compliquant la vie. Le petit est plus proche " en temps " de sa venue au monde que le grand, c’est à lui qu’il est bon de se référer pour retrouver l’enfant en soi.

Pour en revenir à l’intrusion des écrans dans nos vies, avant c’était la télévision dans le salon puis dans la chambre et jusque dans la cuisine et la salle de bain, puis l’ordinateur y est passé et maintenant c’est la tablette ou le smartphone jusque dans le lit !! Hormis le danger évident pour la santé, il en est de même pour le contenu visionné, joué ou autre… L’irresponsabilité est à son comble quand même l’âge recommandé est nié tel un parent qui pour s’amuser à voir la réaction de son petit face à une gorgée d’alcool avalée " parce que ça n’peut pas faire de mal " lui permet de la boire et l’enfant aura alors intérêt à obéir vu que le parent va insister ou simplement parce que ce dernier a confiance en son modèle… et une petite vidéo pour amuser la galerie sera alors diffusée telle la fameuse séquence du " citron au bébé "  (parce que la grimace est soi-disant marrante) ou " de la peur d’un masque "  (parce qu’il sursaute ou pleure et que c’est drôle) ou " des faux pleurs devant bébé "  (parce qu’il va ressentir l’émotion et se mettre à pleurer aussi : incroyapp’hein !) ou … ou … et l’adulte d’ajouter : « On me l’a fait quand j’étais p’tit(e), j’suis pas mort(e)… ».

Il y a assez d’études chiffrées et de tableaux " conseils " qui circulent à ce sujet et également à propos des heures de sommeil. Bien que ce soit des moyennes et que cela dépend d’un individu à un autre… Si l’enfant depuis sa naissance a été respecté le plus et le mieux possible dans ce qu’il sentait dans son corps (ce qui est rare), il sait dire s’il a faim ou soif, il sait aller dormir sans ronchonner, il sait se lever le matin sans devoir être réveillé, … Cependant, le plus souvent, parce que " ce sont des enfants ", ils s’endorment dans le salon ou ailleurs et sont ensuite transportés et mis au lit tel quel. C’est de la maltraitance car le cerveau est alors perturbé vu qu’il n’a pas en mémoire de s’être déplacé jusque-là. Ce comportement est malheureusement et dangereusement entré/ancré dans la " norme " avec des excuses en veux-tu en voilà : parce que c’est l’enfant qui ne voulait pas aller dormir ; parce que c’est lui qui a voulu regarder le film avec nous ; parce qu’il jouait ; parce que qu’il " avait l’air en forme " (pour éviter de décevoir l’adulte) … ; … et par la suite, oser dire : « Tu le mets coucher tôt toi !! ». « Non, je ne le "mets " pas " coucher " tôt ». C’est l’enfant qui apprend à aller se coucher au meilleur des moments pour être en forme, en santé, … Ce n’est pas un objet à (dé)brancher et à (dé)placer selon des croyances et des comportements égoïstes et/ou égocentriques.

À l’heure actuelle, il n’y a plus d’excuses ! L’information est partout et en continu. Le grand est responsable de l’exemple qu’il donne au petit et combien de fois n’ai-je pas entendu : « C’est toi le plus grand, tu dois montrer l’exemple ! » (A qui l’dis-tu ??)

 

Et parce qu'un dys ne va pas sans l’autre,

je vous emmène vers l’indice pensable…

 

Quand le dys sème/dit aime le trouble

Pour imager mon prochain paragraphe cette fois je pense à une illustration en 4 temps ayant été vue et revue sur les réseaux également :

1. Un enfant jouant, réfléchissant, imaginant, créant, ... et construisant à l'aide de blocs où il est dit : " Le monde est plein de génies... "

2. Cet enfant porte ensuite un bonnet d'âne (quelle insulte pour les ânes également ! Et oui, c'est insupportable hein quelqu'un de têtu qui ne veut pas et/ou qui ne fait pas tout ce qu' "on" lui dit !) : " ... qui pensent être stupides ... "

3. Son bulletin, son évaluation, son contrôle, ... est alors affiché coloré uniquement de rouge (avec permis de barrer, de supprimer, d'annuler, ...) : " ... car ils ont échoué ... "

4.  Le voilà enfin assis face au cahier imposé/imposable sa grattant/creusant la tête en grimaçant tristement inquiet : " ... là on avait décidé qu'ils devaient réussir ... "

Gratitude envers le pommier qui produit des pommes pour tous et pour rester vivant OU demander au pommier de produire des poires et le nommer " Dyspoirier " ?! … Tout un " dysfonctionnement "

Il est prouvé que nous sommes tous différents dans nos similitudes et tous semblables dans nos différences.  La " dysformation " suivie ces 2 derniers jours ouvre les yeux sur une volonté d’intégrer le plus et le mieux possible le bon sens dans les apprentissages en (re)devenant humain.  Cependant, le formatage du cerveau des adultes (anciens enfants formatés par le comportement et les croyances des adultes anciens enfants formatés par…  oui je répète et répépète …) est tellement puissant que " la faute " est rejetée telle une balle de ping-pong sur l’enfant, sur les parents, sur l’enseignant, sur le logopède, sur le centre PMS, sur les autres enfants, sur…, sur…, sur… Cette balle se transforme par moment en balle de tennis voire en ballon car les " dyspersions " sont tellement énormes et répandues qu’elles envahissent la sphère émotionnelle et psychologique et qu’il reste alors le rapport de force car chacun est à la fois démuni et débordé.  La quête perpétuelle de LA Méthode parfaite et de L’Outil parfait rend la frustration trop importante (dans le mauvais sens du terme) et refoulée à la fois.   Ce qui engendre un trop plein de méthodes et d’outils (qui, soyons honnêtes, sont répétitifs et redondants à souhaits).  La conscience de la relativité et de l’essence/est sens de la vie est effacée par les différences reflétées comme problèmes ou comme maladies.  La maladie est ce que l’on a du mal à dire.  L’enfant est freiné dans ses élans de vie dès la naissance (voire avant) et ne sait donc pas exprimer ce qu’il est ou ce qu’il sent vu que l’adulte tout puissant (qu’il se croit) définit la richesse de celui-ci (sa différence) comme un traumatisme à traiter, à diagnostiquer, à étiqueter, à chiffrer, à plaindre, à …, … : tu es dysmachin, tu es dystrucmuch, … tu es… MAIS c’est pas sûr car tu ne l’es peut-être pas ! … (Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?).  Et le cycle infernal se répète vu que l’enfant devient parent à son tour.  Peu importe l’époque ou les termes employés avec ce que l’on savait ou non.  La peur de l’inconnu s’est transformée en jugement des différences.  Un petit suit les exemples d’un grand et le transmet alors à d’autres petits : à quand la remise en question des grands ?  L’apprentissage se fait par imitation, par répétition et par interaction.  Les petits sont le reflet des grands qui l’entourent.  Les grands devraient enfin voir, regarder, observer, … les petits comme s’ils étaient face à un miroir.  Le cerveau est complexe mais il permet de vivre simplement. L’homme veut le rendre simple (telle une machine ou il faudrait juste appuyer sur un bouton…) et crée une vie compliquée.  L’excès est dans tout et partout ! Les animaux, les plantes, les roches, … ont leur place et vivent sans se soucier de la différence de leurs semblables ou non et cela en toute interdépendance.  Pour comparer (vu que c’est utile dans ce cas et que c’est autre que la comparaison-jugement habituelle), l’homme a oublié ou a planqué dans une de ses mémoires que c’est pareil pour lui : il vit en interdépendance avec ses semblables ainsi qu’avec le " reste du vivant ". L’homme a perdu conscience et est alors inconscient trop souvent.  Au lieu de travailler la mémoire, il serait judicieux de remettre sur la voie/voix de sa mémoire de travail (au sens propre comme au figuré car ne dit-on pas : « faire un travail sur soi » ?) qui aiderait à (re)prendre conscience de sa voix/voie intérieure.  Celle-ci est un guide qui mène à l’extérieur (un peu comme un voyage sauf qu’à un moment « on rentre à la maison », puis un autre voyage et ainsi de suite, … chacun a un " chez soi " et a été malheureusement conditionné à (r)entrer " chez toi ") pour sortir de la dépendance à outrance incrustée par la programmation incessante d’un système contre-nature !

 

Tout ce dysfonctionnement ne vous empêchera pas de dormir… Juste ou pas ?

 

En somme toute où l’un somme nuit pour piquer un somm’, l’avant-signe prime avant de se lancer dans ce pacte d’excès … pour permettre des nuits pleines de conscience pour tous jours. Tous dys sur dys (comme à " l’école des fans " de Jacques Martin ^^) ! Tous sûr, doux et … ! Quel mot ajouteriez-vous ?

 

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Joyeusement vôtre.

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 Crédit plogorevu decoupehotos/montage : Letizia De Iuliis

©Letizia De Iuliis - La Joyeuse Penseuse - 2006-2023